Dans la capitale sénégalaise, des manifestations sont constatées un peu partout. La situation est la même à l’intérieur du pays. La raison de cette colère : c’est le vote de la loi sur le parrainage qui se déroule présentement à l’Assemblée Nationale.
Du chaud au Sénégal, la bagarre a débuté à l’assemblée nationale, les députés se battent entre eux-mêmes. « La société civile a rencontré tous les chefs religieux du Sénégal. La situation qui règne à Dakar ressemble à une ville fantôme », a dit Alioune Tine de la société civile.
Selon lui, tous les pays d’Afrique ont débuté par cette démarche. « Nous voulons la paix ; le pouvoir doit avoir une capacité de discernement. Nous sommes dans une phase de violence. Cela risque de continuer jusqu’en 2019 », prévient-il.
« Les Sénégalais, la communauté internationale doivent se rendre compte que Monsieur le président, vous n’êtes pas dans les dispositions. Vous ne portez pas les habits du président de l’Assemblée nationale. Vous ne respectez pas le règlement intérieur », explique de son côté, le député Bamba Dièye.
Pour l’honorable député, la question préalable suppose une discussion entre le rapporteur, le président de la commission et la prise de parole du ministre et le retour de l’action ». « Dans quel pays sommes-nous si vous qui êtes là aujourd’hui, vous n’êtes même pas capable de nous appliquer le règlement intérieur. Les Sénégalais doivent savoir. Voilà le traitement que vous faîtes subir à la démocratie sénégalaise. Voilà comment on peut comprendre pourquoi vous étiez dehors, six ans passé, avec une pierre…», s’indigne Cheikh Bamba Dièye.
Idrissa Seck, Ancien Premier Ministre Interpellé
L’ancien Premier ministre du Sénégal, Idrissa Seck, a été arrêté, il se trouve en ce moment dans les locaux du commissariat de la Médina. Ses militants sont déterminés pour en découdre avec les forces de l’ordre. D’ailleurs, un de leurs est blessé et il a été évacué à l’hôpital Abass Ndao. Les manifestants ont assiegé les locaux de la Police pour exiger la libération immédiate de l’ancien Premier Ministre, Idrissa Seck.
Sur place, la situation est confuse, et personne n’est épargnée. Tout le monde est bousculé, même les hommes de médias.
Des Journalistes brutalisés
Les journalistes peinent à faire leur travail convenablement. Ils souffrent dangereusement et ils reçoivent même des grenades lacrymogènes.
