Au cours de la grande conférence économique internationale qui s’est tenue à Yaoundé au Cameroun du 17 au 18 mai 2016 avec pour thème, « Investir au Cameroun, terre d’attractivités », près de Vingt-quatre (24) projets des secteurs de l’agro-industrie, des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, d’énergie, d’aménagement urbain et des nouvelles technologies de l’information et de la communication dont la réalisation nécessite plus de 2,5 milliards d’euros, ont été présentés aux investisseurs par les autorités camerounaises.
Plusieurs projets repartis dans l’agro-alimentaire, les NTICs, l’énergie et les infrastructures ont remporté l’assentiment de nombreux investisseurs venus prendre part au rendez-vous économique présidé par le président camerounais, Paul Biya, à Yaoundé, les 17 et 18 mai derniers. C’est au total vingt-quatre (24) projets qui ont été soumis à ces hommes d’affaires qui, à leur tour, ont sollicité plus de souplesse dans les procédures d’obtention de visas lorsqu’ils devront se rendre dans ce pays d’Afrique centrale.
Le communiqué final indique qu’il a été recommandé, de mettre en place des zones économiques spéciales, de faciliter les transactions fiscales et administratives afin d’encourager les investissements privés et obtenir les autorisations, une administration plus performante.
En matière de coopération sous-régionale, il a vivement été conseillé aux autorités camerounaises, de renforcer les liens avec les autres pays de la CEMAC, mais également avec le géant pétrolier africain qu’est le Nigéria, ceci pour accroître la taille du marché régional.
Concernant les mesures diplomatiques, les participants ont proposé que soit facilité les démarches d’obtention de visas pour les hommes d’affaires par la dématérialisation y compris la mise en place d’une procédure de visa en ligne, en attendant, l’octroi généralisé des visas au débarquement.
Organisé sous l’impulsion du Chef de l’Etat camerounais, cette conférence économique internationale avait pour but d’examiner l’économie du Cameroun dans ses composantes essentielles ; de voir dans quelle mesure le secteur privé peut contribuer à son expansion ; et après cet examen, d’évaluer l’attractivité réelle du pays, en vue de son intégration à l’économie globale, de manière plus judicieuse et plus bénéfique.
« Les conclusions de cette revue seront d’une grande importance pour la conduite de notre politique économique. Elles pourront, peut-être bien, servir à d’autres pays du continent dont la situation présente des analogies avec la nôtre », a déclaré Paul Biya.
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