Un atelier sur les procédures relatives à la sécurité physique et à la gestion des stocks et la détermination des « sites pilote », s’est ouvert ce lundi 27 février à N’Djamena, la capitale tchadienne, à l’initiative du Centre Régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) basé au Togo, en collaboration avec les autorités tchadiennes.
« Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités du projet sur la sécurité physique et gestion des stocks (PSSM) au Sahel, cofinancé par l’Union Européenne et le Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA), qui concerne six pays du sahel à savoir : le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Nigeria », a expliqué l’ UNREC dans un communiqué.
Et de poursuivre : « La mise en œuvre technique des activités est confiée à l’UNODA, à travers son Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique ».
Au cours de cet atelier qui va durer deux jours, cette thématique sera abordée par les experts nationaux et internationaux en vue de passer en revue la législation et des procédures nationales en la matière. Ça sera donc l’occasion de partager leurs expériences, en vue de convenir des voies à suivre pour améliorer ou adopter la législation et les procédures nationales aux instruments sous- régionaux, régionaux et internationaux auxquels le Tchad a adhéré.
Afin d’aider les Etats de la région du sahel à prévenir le détournement et le trafic des armes légères et de petit calibre (ALPC), ainsi que de leurs munitions, en améliorant la sécurité physiques et la gestion des stocks, les Nations Unies et l’Union européenne ont décidé d’apporter leur soutien. Et, le projet PSSM s’inscrit dans ce cadre.
« Trois sites pilote seront identifiés et retenus, pour les activités à venir, un dans la capitale, un en province et un dans une zone rurale », ont expliqué les organisateurs.
L’étape de N’Djamena est la troisième après celle de Ouagadougou au Burkina Faso et de Niamey au Niger. Elle fait suite à la conférence de Wilton Park qui s’est tenue au mois de mars dernier, à Lomé. Ces rencontres sont programmées dans les pays cibles.