Amadeus, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Ministère du tourisme de la République du Kenya ont signé un accord visant à offrir à des jeunes et à des femmes de communautés défavorisées des possibilités d’emploi et d’entrepreneuriat dans le secteur des voyages et du tourisme. L’annonce a été faite ce vendredi à Madrid (Espagne) par l’OMT.
Le programme pilote, qui sera lancé au Kenya avant la fin de l’année 2017, prévoit des formations pour les communautés locales par l’intermédiaire de clients d’Amadeus. Il est prévu de reproduire cette initiative dans d’autres pays à travers le monde.
Le Secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifai, a déclaré : « Avec 1 milliard 186 millions d’arrivées de touristes internationaux en 2015, le tourisme est un catalyseur non seulement du développement, mais aussi de l’inclusion. Dans la plupart des régions, les femmes représentent la majeure partie de la main-d’œuvre touristique ; cependant, elles ont tendance à occuper les emplois les moins bien payés et les moins valorisés et accomplissent beaucoup de travail non rémunéré dans les entreprises touristiques familiales. Nous devons donc travailler ensemble pour garantir l’accès des femmes à de meilleurs emplois dans le tourisme ».
« Le tourisme est un pilier fondamental du développement économique de la région, avec une croissance attendue de 16 % d’ici la fin 2016. Cette initiative contribue à l’autonomisation des femmes et des jeunes tout en nous permettant de renforcer localement notre secteur du tourisme et des voyages », a expliqué pour sa part le Secrétaire d’État au tourisme de la République du Kenya, S.E.M. Najib Balala.
Le Vice-Président d’Amadeus IT Group chargé du secteur, Svend Leirvaag, a ajouté de son côté : « La technologie peut contribuer à accroître les niveaux de compétence, le professionnalisme et l’implication des employés. Chez Amadeus, en vertu de notre engagement en faveur du développement durable, nous apportons aux communautés locales de nouvelles technologies. Cependant, pour vraiment changer les choses, il faut une mobilisation de tout le secteur ».