Soudan : Calvaire des étudiants sénégalais

Les étudiants sénégalais sont fatigués d’attendre les promesses des autorités de leur pays. Ils ont lancé un cri de détresse pour interpeller le président Macky Sall.

«Nous n’avons pas reçu le paiement de nos bourses depuis au moins un an» indique un étudiant sénégalais au Soudan. Selon lui, ses camarades sont dans une situation lamentable et même critique.

«Même si nous ne parvenons pas à obtenir nos bourses, que l’Etat nous paie au moins le billet pour rentrer». Fait-il comprendre. C’est une manière de décrire le calvaire des étudiants sénégalais.

Pour le porte-parole des étudiants sénégalais, le gouvernement a longtemps promis de décanter la situation, mais en vain. Compte tenu de cette situation, lui et ses camarades interpellent directement le président Macky Sall. Ils veulent qu’il vienne au chevet des étudiants sénégalais.

Plus de 250 sénégalais vivent le martyre ; ils sont dans de mauvaises conditions au Soudan. C’est du moins ce que ces étudiants, qui ont gardé l’anonymat, ont indiqué à travers votre média panafricain.

Ces sénégalais réclament, entre autres, des bourses et du Bien-être pour se mouvoir dans ce pays d’accueil. A les entendre, ils sont restés «un an, voire deux ans pour certains sans bourses, ni aides financières. «Et nous payons nos inscriptions à 100 dollars par année, le logement, la nourriture, des documents etc».

Et comble de malheur, «aucune ambassade ou diplomates officiant dans la zone ne sont venus s’enquérir de leurs préoccupations». Pourtant, soulignent ces étudiants, 35 nouveaux bacheliers sans bourses ni aides ont été orientés cette année au Soudan. S’y ajoute que dans ce pays, disent-ils, la maladie est interdite. Parce que l’université ne prend pas en charge des étudiants ayant des problèmes de santé…

Et tous, les yeux rivés sur leur pays, ces étudiants au Soudan n’ont pas manqué de réclamer un consulat pour diligenter tous ces problèmes qui risquent d’hypothéquer leurs études. Aujourd’hui, les étudiants sénégalais résidant au Soudan veulent rentrer au bercail.

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