Le président sortant de la Gambie Yahya Jammeh n’a plus de carte à jouer. En tout cas, la CEDEAO lui donne un ultimatum en demandant son départ du pouvoir dans le calme. Muhammadu Buhari a été désigné médiateur pour décanter la situation. Par la même occasion, la CEDEAO sort un communiqué. Il annonce l’installation du président élu Adama Barrow, le 19 janvier 2017.
Une situation dure pour la Gambie. Tous les yeux sont rivés vers le président sortant Yahya Jammeh. Ce dernier détient l’avenir du peuple gambien. Il est le seul à pouvoir décanter la situation pour sauver son peuple.
Les Etats membres de la CEDEAO sont montés au créneau à Abuja, en réunion extraordinaire. Ils ont tous demandé le départ de Jammeh dans la transparence.
Du coup, le président du Nigeria, Muhammadu buhari a été désigné médiateur. Il a le dossier en mains, à partir de ce lundi. C’est à lui, maintenant de convaincre Yahya Jammeh. Il lui parlera sans nul doute, en langage militaire. L’objectif : entrer et rester en contact avec le président Yahya Jammeh et le président élu, Adama Barrow.
Il faut rassurer le premier, trouver la formule pour garantir sa sécurité. Autrement dit, ne pas lui donner l’impression que de la présidence gambienne, il ira en prison.
Dans le communiqué final, les Etats membres de la CEDEAO désignés ont annoncé l’investiture d’Adama Barrow. Elle est fixée au 19 janvier 2017 avec leur présence.
Qui vivra, verra ! La Présidente de la CEDEAO a annoncé sa présence à la cérémonie en compagnie d’autres personnalités. On verra de toute façon si Yahya Jammeh va accepter de céder le pouvoir. Son parti a saisi la Cour suprême, organe habilité à trancher les conflits électoraux. La décision de l’institution est vivement attendue. Décidera-t-elle avant ou après ? C’est là le nœud du problème. En tout cas, ce qui se passe en Gambie doit interpeller tout le monde.
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