De nombreuses villes en Afrique de l’Ouest et de l’Est continuent à subir les impacts négatifs de l’extrémisme violent. Mais l’on note une prise de conscience croissante de la part de la communauté internationale. Le rôle des fonctionnaires locaux et d’autres acteurs professionnels est crucial. Ils examinent et essaient de comprendre les conditions de propension dans certains environnements.
Proches de leurs communautés, les fonctionnaires municipaux sont à même de comprendre les raisons qui contribuent à la radicalisation et extrémisme des membres de leurs communautés. Des initiatives pour lutter contre la radicalisation, sont initiées. Comme l’instauration de mesures de sensibilisation et de mise en confiance.
Le Strong Cities Network (SCN), en partenariat avec la Ville de Dakar, a accueilli jeudi, le premier séminaire régional. Il est destiné principalement aux acteurs municipaux. Cela s’est fait en l’absence du Maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall. Ce dernier est en prison pour détournement de fonds publics. Un procès politique pour certains.
Ce séminaire, organisé par le Global Center on Cooperative Security (Global Center) et l’Institute for Strategic Dialogue (ISD) en partenariat avec la ville de Dakar, réunit des représentants de villes d’Afrique de l’Ouest et de l’Est. L’objectif est d’explorer différentes méthodes pour renforcer la résilience à l’extrémisme violent dans leurs régions.
Les participants sont des acteurs des villes impliquées dans le développement des politiques de lutte contre l’extrémisme violent (CVE). Ils travaillent dans des secteurs touchant à la prévention de la violence, la résolution de conflit et au processus de réconciliation.