C’est une question qui taraude les esprits après la fin du dialogue politique inclusif. En effet, la presse locale s’est empressée de faire de nombreuses suppositions sur des ministres entrant et sortant. Mais l’un des postes les plus convoité, est celui de vice-président.
Au Gabon l’annonce du ministre de la Communication, Bilie By Nze, a relancé le « congossa ». Il y aura très bientôt un nouveau gouvernement. Et la place de vice-président est toujours vacante. L’occupation du poste est prévue par l’article 14a de la constitution gabonaise. Et de nombreux détracteurs s’étaient empressés, lors du premier mandat d’Ali Bongo, de le lui rappeler. Ils souhaitaient bien évidemment pouvoir occuper la position, qui est bien plus honorifique et politique qu’autre chose.
Le Vice-Président de la République supplée le Président de la République dans les fonctions que celui-ci lui délègue. Il est membre de plein droit du conseil des ministres, et peut suppléer le Président. Il n’y a donc pas de réel pouvoir d’exécution à ce poste, ni même de possibilité de signer de gros contrats « juteux« .
Ainsi depuis quelques temps, des noms circulent. La presse gabonaise parle de barons de l’opposition. René Ndemezo’o Obiang, président de Démocratie Nouvelle (DN), ou Casimir Oyé Mba, membre de l’Union nationale (UN)? C’était pourtant les principaux soutiens de Ping pendant l’élection du mois d’août 2016. La liste des candidats est bien longue.
La règle non dite qui voulait que le Premier ministre soit un fang de l’Estuaire n’est plus à l’ordre du jour. On est donc en droit de penser que le poste est toujours ouvert, à toutes les ethnies. Connaissant la finesse politique du Président, il n’est pas sûr non plus que le fauteuil soit occupé…