Très remontés, les travailleurs de Dakar-Bamako Ferroviaire ont décrété un mouvement d’humeur de quarante-huit heures. C’est pour réclamer des meilleurs conditions de travail. La grève a débuté jeudi pour finir demain vendredi.
« A la suite de la résiliation des contrats de concession du 7 mars 2015, les Etats du Mali et du Sénégal se sont engagés à mettre en place un comité de transition pour 6 mois ou au maximum 1 an, afin de trouver des moyens pour l’accompagnement de la transition », a dit Mame Mbayer Tounkara. Il est le secrétaire général du Sutrail.
Avec amertume, il dénonce la situation de leur travail. Compte tenu de tout cela, lui et ses camarades sont très remontés contre les autorités étatiques. En somme, ils veulent maintenant se faire entendre pour qu’ils puissent obtenir gain de cause.
«Le Président Macky Sall, nous avait reçus à la gouvernance lors du référendum pour nous confirmer qu’il va résilier le contrat de concession de Transrail et mettre en place Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) », fait observer le SG des travailleurs de Dakar Bamako ferroviaire. C’était une promesse du chef de l’Etat Sénégalais, à l’en croire.
«Mais malheureusement», dit-il, «aujourd’hui nous avons constaté une déception totale de la part des travailleurs. Parce que nous ne nous contentons pas de percevoir à chaque fin du mois nos salaires, étant donné que nos services sont actuellement réduits de 60%», ajoute t-il dans ses explications.
Pour Mame Mbaye Tounkara, « à la suite de plusieurs promesses non tenues, nous n’avons plus de machines de locomotive pour prendre la traite et l’amener à bon port ». Aujourd’hui, a-t-il soutenu, la seule machine que nous avons est une machine malienne. En tout cas, ces travailleurs exigent des solutions rapides en provenance des autorités étatiques.