Abdelhakim Belhadj : « Je ne partage pas la position du gouvernement d’union national libyen »

Abdelhakim Bel HadjAbdelhakim Bel Hadj
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« Dans le contexte actuel, la rencontre de Dakar est inédite. Parce que, c’est la première fois, depuis la chute de Khadafi que des personnalités influentes sous l’ancien régime retrouvent des opposants  membres de la mouvance de février sans faire un appel à la violence ». Ce sont des propos de Abdelhakim Belhadjqui. Il s’est exprimé lors de la réunion de Dakar.

A Dakar, il y a eu une présence de personnalités de premier rang. Malgré les différences d’opinions et de positions politiques de part et d’autre, « nous avons accepté de venir au Sénégal parce que notre souci principal est commun », dit-il. Selon lui, il s’agit d’essayer de trouver un terrain d’entente pour le retour de la stabilité en Libye.

« Différents points ont été abordés, sur lesquels nous avons intensément discuté dans un esprit général d’arriver à un accord pour la Libye. Je ne partage pas la position du gouvernement d’union nationale libyen », tient-il à préciser.

Et de poursuivre : « C’est Fayez Al Saraj qui préconise d’engager des procédures judiciaires contre certains pays africains pour tenter de récupérer quelques 67 milliards de dollars prêtés par le colonel Khadafi ».

Sur la possibilité de plainte contre les Etats-Unis, il a été claire dans ses explications. « Il faut savoir qu’il y a une différence importante entre les deux institutions britannique et américaine ».

Abdelhakim Belhadj, né le 1ᵉʳ mai 1966, est ingénieur de formation et un commandant libyen de la guerre civile libyenne de 2011. Il est également le chef du parti conservateur islamiste al-Watan. En mai 2011, il rejoint l’insurrection contre Khadafi. Il part pour le Qatar où il prend la tête de la Brigade du 17 février, formée et armée par la France et les Émirats arabes unis. De retour sur le terrain des opérations grâce à un point aérien à la mi-août, il dirige avec sa brigade les « insurgés de l’Ouest et de la Montagne berbère » au Djebel Nefoussa.

Principale force militaire de l’opération aube de la sirène, il s’empare de la caserne Khamis et de ses importants stocks d’armes puis devient le commandant du conseil militaire de Tripoli, responsable de la capitale libyenne après sa conquête par les forces de l’opposition à la suite de la bataille de Tripoli de 2011.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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