A Madagascar, on veut décanter la situation pour sortir ce pays d’une crise qui a trop duré.
En conséquence, la Cour constitutionnelle malgache, saisie par l’opposition d’une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, a ordonné vendredi la nomination d’un gouvernement d’union nationale.
La situation à Madagascar est plus que préoccupante. Des médiateurs ont tenté à plusieurs reprises de trouver une solution, mais en vain. Et pour cause, les acteurs politiques ne parvenaient pas du tout à s’entendre. « Dans son arrêt, la plus haute instance judiciaire du pays a décidé que « le président de la République met fin aux fonctions du gouvernement et procède à la nomination d’un Premier ministre de consensus, dans un délai de sept jours », informe France 24.
« La composition de son gouvernement devra refléter proportionnellement les résultats des dernières élections législatives », renseigne la cour. La même source précise que le nouveau gouvernement aura notamment pour tâche d’organiser « une élection anticipée durant la saison sèche au cours de cette année 2018 », soit entre mai et septembre.
Tout porte à croire qu’au moins cette fois-ci, les parties pourront s’entendre dans l’intérêt supérieur du pays. Il y a urgence pour ce pays afin de trouver une issue heureuse.
Naturellement, l’opposition campe toujours dans sa position en exigeant la destitution du président Rajaonarimampianina, élu fin 2013. A ce sujet, la cour ne veut pas se prononcer. Hery Rajaonarimampianina, né le 6 novembre 1958 à Antsofinondry, est président de la République depuis le 25 janvier 2014.
Aussi, on annonce la Haute Cour de justice (HCJ). C’est une institution judiciaire dont la mission principale sera de juger les anciens chefs d’Etat. Les populations de ce pays souffrent ; elles demandent au plus vite des solutions pour sortir leur pays de l’ornière.
Pour dire vrai, certains dirigeants africains fatiguent les populations. Dans l’ensemble des pays africains, tous sont presques pareils ; ils gouvernent suivant leurs intérêts personnels. Mieux, partout en Afrique ils ont formés des clans.