Jaina Carmen Moussavou Bouanga, étudiante à l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation (IUSO) serait-elle en vie ? Tout porte à le croire malgré la forte mobilisation étudiante qui pensait avoir perdu leur amie.
Elle était pourtant donnée pour morte à la suite d’une découverte de ses effets scolaires. On parle d’une carte d’étudiant et de son sac non loin de Rio. La nouvelle a enflammé la communauté estudiantine à Libreville et sur les réseaux sociaux.
Un responsable de l’établissement a même été saisi et est arrivé aussitôt sur les lieux. Envahis par les badauds et les étudiants dudit établissement. Ce, après que les étudiants de l’IUSO aient brièvement manifesté en dressant des barricades sur la voie publique. Mais la circulation a vite été rétablie par les Forces de l’ordre aux environs de 18h30.
Selon les informations données par le ministère de l’Intérieur, les détails sont clairs. Au constat de la découverte macabre dans cette zone dépourvue d’éclairage public, il s’est agi d’un individu de race noire et de sexe féminin. La vingtaine révolue, elle était complètement dénudée et allongée sur le dos, le corps en décomposition très avancée. Non loin de là, ont été découverts une écharpe et un sac contenant des effets scolaires et une carte d’étudiant. Le tout répondant au nom de Moussavou Bouanga.
L’étudiante a répondu aux policiers
En vue d’éclairer la situation, il y a eu une forte mobilisation des policiers parmi lesquels ceux de la police technique et scientifique. Ces derniers ont trouvé sur place le Substitut du Procureur de la République, M. Evrard Boutougou. Quelques éléments du Commissariat du 3ème arrondissement et des gendarmes de la Brigade sud étaient aussi sur les lieux. Le numéro de téléphone de la présumée victime a été donné à la police qui a immédiatement appelé en présence du responsable de l’IUSO.
Toujours selon les autorités policières, l’étudiante dont le nom correspondait aux effets retrouvés sur les lieux, aurait décroché son téléphone. Elle aurait dit se trouver actuellement en province. Expliquant la disparition de ses affaires, elle a reconnu avoir été victime d’une agression avec violence aux feux tricolores de STFO il y a quelques semaines. Agression au cours de laquelle elle aurait perdu son sac.
Tout comme on peut le remarquer, il ne s’agit donc pas du corps de cette étudiante qui est encore en vie. Toutefois, une enquête aurait été ouverte. Face à la décomposition du corps, sur instructions du Procureur de la République, il a été inhumé au cimetière de Lalala. Situé le cinquième arrondissement de Libreville.
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