« Le malheur des uns, fait le bonheur des autres ». Voltaire ne pensait pas si bien dire lorsqu’il formula cette citation devenue célèbre au fil du temps. En tout cas, dans la capitale sénégalaise, les charretiers peuvent bien jubiler à cause d’un manque criard d’eau.
La capitale sénégalaise vit une colère noire. Puisqu’à certains endroits, il est difficile de boire l’eau, surtout en cette période de forte chaleur. Les populations pleurent totalement le manque d’eau, liquide le plus précieux et source de toute vie, devenue une denrée rare depuis plusieurs mois dans le secteur.
« Je suis un charretier. Mais, les affaires marchent bien pour moi », nous explique Ousmane, un charretier. Selon lui, il peut gagner jusqu’à 50.000 francs. « Je fais plusieurs endroits pour vendre de l’eau ». Interpellé sur la question à savoir, s’il souhaitait toujours le manque d’eau au Sénégal, notre interlocuteur sourit et ne veut pas répondre à cette question.
« Depuis qu’il y a la pénurie d’eau aux Parcelles Assainies, j’approvisionne plusieurs quartiers en eau durant la journée. Je fournis les unités 21, 22, jusqu’à l’unité 24 et je vends le baril d’eau à 1000 Fcfa », renseigne un autre charretier. Pour un autre charretier, il peut emporter 500.000 francs CFA le mois à cause de cette distribution d’eau qu’il fait.
S’appelant Moussa, il explique qu’il vend l’eau entre 1000 ou 2000 francs CFA suivant l’endroit. « Le jour je gagne entre 50.000 ou 70.000 francs », dit-il.