Il ne se passe pas un seul jour sans qu’à l’international, la diplomatie gabonaise ne reçoive des nouvelles étoiles grâce au leadership du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Curieusement, à bien des égards, cette flamboyance de la diplomatie gabonaise reconnue à l’extérieur semble ne pas suffisamment être portée au pinacle en interne à l’échelle nationale.
S’ils ne font pas la fine bouche, très peu sont en effet les Gabonais à prendre conscience de cette réalité qui pourtant s’avère bénéfique pour le pays.
Paradoxe ou doit-on le mettre au compte de l’adage selon lequel « nul n’est prophète chez soi » ?
Pour sa part, le nouveau ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Régis Immongault Tatangani, n’a pas hésité à marquer la différence, prenant du coup ses distances avec cet adage.
Aussi, a-t-il profité d’une de ses rares interviews dans le quotidien l’Union pour jeter les fleurs au chef de l’Etat, premier diplomate par excellence au service des intérêts de son pays, le Gabon. A tout seigneur, tout honneur !
« La diplomatie intensive du chef de l’Etat est reconnue par ses pairs et dans les foras, son leadership est salué ».
Preuves de cette diplomatie agissante au service du développement du Gabon ? A lui seul, l’espace réservé à cet article ne suffirait certes pas à égrener toute la moisson.
Libreville : plaque tournante et position géostratégique
En peu, au niveau sous-régional, le Gabon assure la présidence de la CEEAC et Libreville abrite le siège du bureau des Nations unies en Afrique centrale (UNOCA), a avancé d’emblée Régis Immongault Tatangani.
Grâce au leadership du chef de l’Etat, le Gabon occupe la présidence du CAHOSCC et Ali Bongo Ondimba est le porte-voix de l’initiative de l’Afrique pour l’Adaptation (IAA).
A l’échelle onusienne, la résolution pour la célébration chaque 23 juin d’une « journée internationale de la défense de la veuve » porte également la griffe de la diplomatie gabonaise, par le truchement de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, qui l’a fait adopter.
Pour faire traduire en projets concrets les accords économiques et commerciaux noués avec certains pays du Golfe et ceux de la galaxie BRICS, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba s’est une fois de plus illustré au 10ème sommet de BRICS en plaidant pour un redimensionnement de la coopération avec ces pays émergents vers une diplomatie économique et d’affaires.
En sa qualité d’ouvrier chargé à mettre techniquement en œuvre la vision du chef de l’Etat, le ministre d’Etat aux Affaires étrangères promet de relayer cette vision du président de la République et surtout se montrer à la hauteur de la mission.
Raison pour laquelle pour sa part, le ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères ne cesse de multiplier les initiatives à l’exemple de la récente réunion du 1er août dernier avec le corps diplomatique accrédité au Gabon.
Sensibiliser les uns et autres à la problématique et surtout aux enjeux liés à l’Initiative de l’Afrique pour l’adaptation (IAA) constituait l’épine dorsale de cette rencontre.
Ali Bongo Ondimba : porte-voix d’une diplomatie économique intensive
Avec en toile de fond, l’organisation par le Gabon et le PNUD le 24 septembre prochain d’une table ronde des donateurs dans l’espoir de lever 5.000.000 de dollars USD afin d’opérationnaliser le secrétariat de l’Initiative, de financer les activités de base, produire un rapport annuel…
Autre manifestation de l’embellie de la diplomatie gabonaise, la prise de position du chef de l’Etat lors du 10ème sommet de BRICS. Une occasion qui a permis aux autorités gabonaises de vendre la destination Gabon en appelant l’ensemble des pays de cette galaxie de s’impliquer davantage dans la réalisation de projets stratégiques à l’image du projet du Grand Libreville, la construction d’un nouvel aéroport dans la zone de NKok, le projet de pêche de Port-gentil.
Autre trace d’une diplomatie intensive, la tenue du sommet conjoint CEEAC/CEDEAO coprésidé par Ali Bongo Ondimba et son homologue togolais Faure Gnassingbé dans le but d’éradiquer le terrorisme et mettre fin au radicalisme violent.
Un bel exemple de coopération dans le renfoncement des liens entre les deux sous-régions.
Du climat actuel qui prévaut au sein du ministère, le ministre d’Etat Régis Immongault Tatangani rassure : « Le piquet de grève a été levé ». Aussi se montre-t-il reconnaissant à l’endroit de ses prédécesseurs et surtout à la bienveillance du chef de l’Etat qui a permis la délocalisation effective des services. Une avancée significative en termes d’amélioration du cadre de travail.
Toutefois, le ministre d’Etat compte sur le pont du cadre de dialogue social constructif et apaisé avec le bureau du syndicat pour savoir comment améliorer et trouver des solutions aux questions restées en suspense et qui, d’après lui, ont un caractère transversal.
Pour conclure, Régis Immongault Tatangani s’est dit très disposé à continuer à mettre en musique la feuille de route du président de la République pour qui la diplomatie reste un domaine réservé, constitutionnellement parlant.