Dans le cadre de sa tournée africaine, la Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé le 29 août au Cap en Afrique du Sud qu’elle souhaitait accélérer les échanges commerciaux avec trois principaux partenaires, à savoir l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Kenya. Le but est d’atténuer également les effets du Brexit.
La Grande Bretagne veut devenir le premier investisseur des pays africains membre du G7. Ainsi, les pays concernés pour les investissements sont l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Kenya. Avec ces pays, la première ministre britannique souhaite accélérer les échanges commerciaux.
Ainsi, le Royaume Uni va signer de nouveaux accords commerciaux, afin de développer les échanges. Pour cela, Londres promet d’augmenter de quatre milliards de Livres ses investissements dans les trois pays, soit 0,7% de son PNB. A terme, cette démarche va atténuer les effets du Brexit.
Cependant, il y a des points problématiques qu’il faut résoudre avant tout accord, car le Brexit fait peur également aux partenaires africains. Theresa May devrait donc se montrer rassurante et convainquante.
La méfiance de Brexit est d’autant plus perceptible du côté de l’Afrique du Sud. Car les entreprises sud-africaines qui se servent du Royaume-Uni comme pont pour exporter leurs produits en Europe, subiront forcément les conséquences du Brexit.
De même, les banques sud-africaines ou nigérianes se financent en priorité à la City de Londres et dépendent donc de ses liquidités. Autre point problématique, les échanges sont déséquilibrés : l’Afrique du Sud, son premier partenaire africain n’est que le 28e client du Royaume-Uni. Donc la tâche s’annonce ardue pour Théresa May.
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