Depuis la fin officielle du régime raciste de l’apartheid en 1994, le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), n’est plus un représentant du peuple de l’Afrique du Sud. C(est ce qu’a estimé la Fondation Thabo Mbeki dans un mémo interne, divulgué dans la presse locale.
La fondation n’a pas nié le fait que ce rapport interne avait été rédigé par l’ancien président Mbeki. La « mission historique de l’ANC » a toujours été de « rejeter le racisme nauséabond inhérent à l’impérialisme, le colonialisme et l’apartheid », estime le mémo, qui dénonce la réforme agraire engagée par le gouvernement de l’actuel président Cyril Ramaphosa.
Ce dernier veut accélérer la réforme pour « réparer l’injustice historique grave » commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et l’apartheid.
L’ANC a l’obligation de respecter deux principes: l’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui l’habitent, les Noirs et les Blancs, et la terre doit être partagée entre ceux qui la travaillent, souligne la fondation Mbeki. Si l’ANC abandonne ses deux positions de principes, il doit accepter qu’il tourne le dos à sa position historique de +parlement du peuple, conclut la fondation.
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