Le requête en annulation de l’élection formulé par le candidat du SDF à la présidentielle a été jugé « irrecevable » par la haute juridiction.
Le recours du candidat du SDF à la présidentielle portant annulation complète du scrutin a été rejeté le 18 octobre par le conseil constitutionnel. Les 11 sages qui siègent au sein de cette juridiction ont jugé à l’unanimité le recours recevable sur la forme, mais irrecevable sur le fond.
Il faut souligner que la plaidoirie du candidat du SDF a porté essentiellement sur le scrutin dans les régions anglophones du Cameroun. Elle était axée sur six points qui consistaient à démontrer que le scrutin a été entaché de nombreuses irrégularités qui, selon le requérant, mettent à mal l’unité nationale et compromettent la sincérité des résultats du scrutin.
En clair, les avocats du SDF ont fait savoir que les populations des régions anglophones, en raison de l’insécurité grandissante qui y règne, n’ont pas voté le 7 octobre. Toute chose qui ne peut garantir au prochain président la légitimité de tout le peuple Camerounais.
Des propos remis en cause et même démenti par Elecam, l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun. Par la voix de son directeur général adjoint, Abdoul Karimou, Elecam confirme qu’il y a eu vote dans les régions anglophones. Par conséquent, Elecam a rejeté les accusations du SDF.
Signalons que c’est ce lundi 22 octobre que le Conseil constitutionnel va proclamer les résultats de l’élection présidentielle.