L’opposant a envoyé une dizaine de ses militants pour semer le trouble à la Cour constitutionnelle et exiger la démission de Marie-Madeleine Mborantsuo.
Neuf des pro-Ping ont été interpellés au cours d’un affrontement avec les forces de l’ordre. Une dizaine de ses militants, des jeunes, ont été envoyés pour semer le trouble au sein de la Cour constitutionnelle. Il était question, selon les consignes de leur champion, d’aller manifester devant la haute juridiction.
Mais également pénétrer dans l’enceinte du bâtiment si possible, puis exiger à travers un mémorandum la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. C’est ainsi que les pro-Ping n’ont pas seulement manifesté devant le siège de la haute juridiction, mais ont tenté de forcer l’accès.
La police est rapidement intervenue et a répliqué avec fermeté aux attaques des manifestants. Ces derniers ont été dispersés. La police a interpellé au moins 9 d’entre eux. Jean Ping qui est à l’origine de cette manifestation surfe sur l’état de santé et l’absence du président Ali Bongo pour soulever les gabonais.
Après avoir tenté en vain de faire constater par la Cour constitutionnelle la vacance définitive du pouvoir. le leader de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) a fait de la santé d’Ali Bongo une récupération politique. Lui qui était déjà aux oubliettes essaye à nouveau de manipuler les esprits faibles au Gabon afin de dresser le peuple contre les autorités.
Jean Ping, depuis sa défaite en 2016, « le président élu » n’arrive pas encore à digérer sa défaite à la présidentielle. Affaibli et lâché par ses pairs, Jean Ping reste aux aguets pour saisir la balle au bon au moindre faut pas d’Ali Bongo.