Contre toute attente, l’armée soudanaise s’est retirée des négociations avec les manifestants.
Alors que la signature de l’accord jetant les bases d’un Conseil souverain pour diriger le Soudan était presque actée, le Conseil militaire a décidé de se retirer du dialogue. Une suspension qui pourrait durée 72 heures.
L’armée a pris cette mesure dans un souci de survie. Pendant que le dialogue est en train de mouvoir ses articulations, les manifestants, eux, continuaient d’étendre leur emprise sur Khartoum, érigeant des barrières.
Sentant qu’elle est en train de perdre du terrain, donc de moyen de pression, la junte militaire s’est retirée des discussions et mis comme préalable à son retour, le retrait des barricades pour, dit-elle, que la capitale retrouve une vie économique plus normale.
La tension monte entre les militaires et les manifestants et une deuxième fusillade, après celle meurtrière de lundi, a fait 8 blessés. Les manifestants réclament la lumière sur les auteurs de ces agressions.