La direction générale de Bolloré Gabon a décidé de mettre à compter de ce vendredi 9 octobre en chômage technique plus de 80 agents.
Réunis au sein de plusieurs syndicats dont le Synas-GB, les employés de Bolloré transport et logistics ont , au cours de leur assemblée générale tenue hier au siège de leur entreprise à Owendo, ont dénoncé ce comportement va-t-en guerre du Directeur général qui tient à renvoyer plus de 80 agents sans condition.
Les responsables syndicaux ont saisi cette occasion pour informer leurs adhérents de la décision qui leur a été communiquée lundi dernier par la direction générale avec l’approbation de l’inspecteur spécial du travail, chargé des ports et rads du Gabon.
Une situation grave et difficile à passer pour le personnel de Bolloré qui exige une rencontre avec la direction générale en vue de comprendre le contexte et les raisons qui justifient une telle décision en violation des l’arrêté ministériel qui exige la préservation des emplois. Bolloré-Gabon est-il déjà en faillite ? .
Nous sommes surpris par cette décision de la direction générale. Parce qu’à l’époque où le coronavirus battait son plein dans notre pays, Bolloré n’a pas pensé à mettre ses agents en chômage technique. Au contraire, nous travaillions normalement, sans même respecter le réaménagement horaire édicté par les autorités du pays.
On a juste mis ceux qui avaient des pathologies en congé technique. On est surpris que ce soit au moment où le Covid-19 connaît une tendance baissière que les responsables de Bolloré nous disent qu’ils doivent mettre 80 employés en chômage technique.
À la question de savoir ce qui justifie leur décision, la direction générale répond que l’entreprise est surendettée, elle n’a plus d’argent et qu’à cette allure nous courons droit vers un licenciement », ont expliqué les délégués du personnel.
De plus, selon les syndicalistes, cette décision de mettre en chômage plus de 80 agents ne concernerait que les agents nationaux alors que la structure compte également plusieurs employés expatriés. À notre passage sur les lieux hier, toutes nos tentatives pour rencontrer la direction générale sur le sujet sont restées vaines.
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