Des centaines de personnes sont à nouveau descendu lundi dans les rues, au lendemain de la dissolution d’une unité de police controversée.
Depuis plus d’une semaine, des milliers de personnes manifestent dans les rues au Nigeria pour dénoncer les violences policières. Les manifestants réclament la dissolution de la SARS, une unité de la police spécialisée dans la lutte contre la criminalité accusée de graves atteintes aux droits de l’Homme.
La contestation populaire est née sur les réseaux sociaux, après la diffusion d’une vidéo montrant des agents présumés de la SARS tuant un homme à Ughelli, dans l’Etat du Delta, dans le sud du pays. Dimanche, la présidence nigériane a annoncé la dissolution avec «effet immédiat» de cette unité.
Mais la mobilisation est loin de faiblir. Ce lundi 12 octobre, des centaines de jeunes ont à nouveau manifesté dans les grandes villes du pays, notamment la capitale Abuja et la métropole économique Lagos. «Pas de justice, pas de paix», scandaient notamment les protestataires face aux policiers en face d’eux. Au moins quatre manifestants ont été tués depuis le début de la contestation, selon un décompte de l’AFP.
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