Burundi : De fortes pressions sur les couples vivant en union libre

Pierre NkurunzizaPierre Nkurunziza
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Tous les ménages du Burundi doivent être reconnus par la loi. Ils doivent être légalisés pour éviter les problèmes qui affectent surtout les femmes et les enfants. Le président Pierre Nkurunziza avait déclaré, dans son discours, qu’il souhaiterait que les couples burundais vivant en union libre ou en concubinage légalisent leur union jusqu’à la fin 2017.

Depuis le discours de M. Nkurunziza, le ministère burundais de l’Intérieur exerce une forte pression sur ces couples à travers tout le pays. Térence Ntahiraja a fait savoir qu’il y a des mariages illégaux qui se font, des centaines de filles dans les écoles se font engrosser et mettent au monde comme ça. Il y a des deuxièmes, troisièmes femmes qui ne sont pas reconnues par la loi.

Avant d’ajouter que tous les ménages du Burundi doivent être reconnus par la loi. Ils doivent être légalisés pour éviter ces problèmes qui frappent surtout les femmes et les enfants. C’est le souhait du Chef de l’Etat exprimé dans son discours du 1er mai 2017 lors d’une campagne de moralisation de la société.

Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Térence Ntahiraja soutient que la démographie est galopante et la population n’est pas consciente de cette problématique. Au Burundi, le terme concubinage s’applique à des hommes ou femmes mariés mais séparés de leurs époux sans avoir officiellement divorcé, et qui vivent avec une autre personne.

Pour lui, il ne s’agit pas d’une forte pression, mais une invite aux couples burundais vivant en union libre ou en concubinage de légaliser leur union.

Par ailleurs, dans la province de Rutana (sud-est), le gouverneur a annoncé que toutes les « personnes vivant en union libre » devraient être listées avant le 22 juin. Tandis que celui de la province de Bubanza (nord-ouest), prône des « sanctions » à leur encontre, en ordonnant à son administration et à l’appareil judiciaire d’éradiquer l’union libre et le concubinage d’ici la fin de l’année.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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