Le Programme Jeunes Entrepreneurs Café-Cacao (JECCA) a contribué à la formation et l’installation de 50 jeunes gabonais, chacun sur une superficie de 1ha de caféier ou cacaoyer en association avec des cultures vivrières.
Des médailles, de kits, des attestations de formations, ont été remis aux 10 meilleurs jeunes (3 dans le domaine du café et 7 dans le cacao) ainsi qu’au meilleur formateur.
Initié par la CAISTAB, la première phase du programme Jeunes Entrepreneurs Café-Cacao (JECCA) a permis d’atteindre les objectifs fixés par cette entreprise à savoir : Former 50 jeunes et ce, en conformité avec la logique un jeune (01) = un (01) hectare. Le management du jeune Directeur général de la CAISTAB, Ismael Ondias Souna, a été au rendez-vous dans cette réussite qui n’a utilisé que 65% du budget alloué.
Satisfait de cette première phase du programme, le Directeur général de la CAISTAB a procédé à la remise de médailles, de kits et d’attestations de formation aux 10 meilleurs jeunes ainsi qu’au meilleur formateur. Pour lui, ce résultat est un élément catalyseur pour la deuxième phase du programme qui doit permettre l’installation cette fois de 100 nouveaux bénéficiaires en 2018 et le suivi des 50 bénéficiaires de l’année écoulée.
Lancé le 18 Janvier 2018 avec en ligne de mire impulser un nouveau modèle de développement reposant sur la lutte contre la pauvreté en milieu rural par la formation, sur l’ensemble du territoire national, le programme JECCA vise 250 jeunes entrepreneurs agricoles dont l’âge varie entre 20 et 45 ans, et vivant en zone rurale depuis au moins deux ans déjà. Trois mois du lancement de ce programme ont suffi pour que le nombre de jeunes atteigne 150, environ 150 familles qui sont impactées par les retombées de JECCA et qui vont exercer leurs activités en milieu rural.
Au regard du bilan du premier résultat, la CAISTAB s’est fixée entre autre comme perspectives pour la suite du programme JECCA : une augmentation du nombre de femme dans la filière cacao/café car la proportion féminine y est faible (seulement 03 dans la première phase) et la recherche des financements auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Une action qui s’inscrit en parfaite corrélation avec la vision du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, de promouvoir l’autonomisation de la population gabonaise en matière d’emploi mais aussi d’inciter au retour à la terre et par ricochet, faire de l’agriculture le nouveau « pétrole » gabonais.
Pour optimiser les compétences de ces jeunes, il faut souligner que la CAISTAB a offert à ces derniers, un séjour de formation d’une semaine au Cameroun voisin qui a une logue expérience en la matière.