L’ONU a publié le 15 février 2020, le bilan de 22 civils tués par des hommes armés deux jours plus tôt, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun. Parmi les victimes, y figure 14 enfants et des femmes.
Le drame s’est produit ce vendredi 13 février 2020 aux environs de 14h00 dans le village de Ntumbo, a indiqué James Nunan, le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Parmi les 22 morts, figurent 14 enfants, dont 11 filles et 9 âgés de moins de 5 ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés.
Les accusations portées par l’opposition et des ONG locales sur le gouvernement et l’armée camerounaise sont persistantes depuis ce massacre de 22 civils dans ce village anglophone dans le nord-ouest du pays.
L’armée dans la matinée du dimanche 16 février 2020 par le biais d’un de ses responsables de la communication a réfuté vivement ces accusations.
Cet incident survient deux semaines après les élections législatives pendant lesquelles les forces de sécurité auraient commis selon Human Right Watch (HRW) de « nouveaux abus » dans la même période.
Plus de 100 personnes avaient été enlevées dans les deux régions par des rebelles dans les deux semaines qui ont précédé les élections.