Les présidents du sénat et de l’Assemblée nationale devraient être reconduits dans leurs fonctions respectives, le 14 mars à Yaoundé.
Depuis le début de la semaine, le parlement Camerounais tient sa première session. Celle-ci est consacrée au renouvellement des bureaux exécutifs des deux chambres du parlement. Et c’est à l’issue de cette session que seront réélus les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
A cet effet, les spéculations vont bon train quant-à- la reconduction du président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril et celui du Sénat Marcel Niat Njifendji.
De nombreux indices obligent à penser que le président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Paul Biya va opter pour la continuité.
C’est dans ce sens que les deux groupes parlementaires du parti, qui disposent chacun d’une large majorité parlementaire, ont été convoqués par le secrétaire général du Comité central pour recevoir les consignes de vote de Paul Biya.
Dans les allées du pouvoir, on met en évidence, la fidélité, la loyauté et l’attachement de Marcel Niat Njifenji aux idéaux du Renouveau et à celui qui l’incarne, depuis le retour du pluralisme politique au Cameroun.
C’est en effet, le 12 juin 2013, deux mois après les premières sénatoriales au Cameroun, que le premier bureau du sénat camerounais avait été élu avec à sa tête Marcel Niat Njifenji, originaire de la région de l’Ouest.
Aujourd’hui officiellement âgé de 85 ans, l’ancien directeur général de la Société nationale d’électricité (Sonel), visiblement très affaibli, a toujours rempilé, même lorsqu’on le voit partant.
Vice-Premier ministre chargé de l’Eau et de l’énergie dans le gouvernement formé après les premières élections législatives pluralistes au Cameroun en mars 1992 et délégué permanent du comité central du RDPC à l’Ouest pendant une quinzaine d’années, M. Niat semble encore avoir la confiance du décideur.
Quant à Cavaye Yéguié Djibril, 79 ans officiellement, originaire de l’Extrême-Nord, député du Mayo Sava depuis 1992, est reconduit sans discontinuité au perchoir.
Le mandat de 5 ans des députés étant échu en 2018, les députés ont bénéficié d’une rallonge d’un an décidée l’année dernière par le chef de l’État, conformément à la Constitution.
Traduction, le mandat du très honorable prend fin en septembre prochain. L’on verrait mal le président de la République pousser, pour le moment, Cavaye Yéguié à la sortie.
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