Destruction d’écoles au Cameroun : L’Unesco et L’Unicef en colère

Bamenda, base des leaders anglophonesBamenda, base des leaders anglophones
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Les deux agences onusiennes ont mis en garde le 4 juin les sécessionnistes qui par leurs actes empêchent le fonctionnement de l’école dans les régions anglophones du Cameroun.

Depuis le déclenchement de la crise anglophone devenue crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, plus de 40 établissements scolaires ont été incendiés et un peu plus de 55000 enfants ne fréquentent plus en raison de l’insécurité qui y règne désormais. Cela fait bientôt deux ans que cette partie du Cameroun connaît une année scolaire quasiment blanche.

Car les sécessionnistes de l’Ambazonie procèdent par la destruction des écoles, l’assassinat d’enseignants et responsables du secteur éducatif. De même, ces sécessionnistes n’hésitent pas à intimider et à assassiner les parents qui tentent d’envoyer leurs enfants à l’école. Il faut relever que cette même année, ces terroristes ont procédé aux enlèvements des personnels éducatifs parmi lesquels de nombreux hauts responsables régionaux.

De même, les sécessionnistes ne manquent pas de tuer, parents et élèves qui sont en faveur de l’école. Ceux qui ont déjà incendié plusieurs établissements scolaires. Face à cela, les examens officiels n’ont pas pu se dérouler dans ces régions.

C’est fort de ce constat alarmant que le Représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Cameroun, Jacques Boyer, et le Directeur du Bureau régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour l’Afrique centrale et Représentant pour le Cameroun, Salah Khaled, ont tous deux condamné ces actes ignobles qui contribuent à la mort de l’école dans deux régions anglophones du Cameroun.

Les deux agences des Nations Unies ont exhorté les sécessionnistes de libérer sans délai tout le personnel éducatif enlevé dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun. Pour ces organisations, aucune intimidation ne devrait être tolérée par tous les partenaires bien intentionnés qui cherchent à promouvoir les droits des enfants à une éducation de qualité dans un environnement sûr, protecteur et sécurisé.

Aucune raison ne peut être avancée pour justifier les attaques injustifiées contre les enfants. Par conséquent, l’Unesco et l’Unicef ont promis des représailles aux auteurs de ces actes qui veulent à coup sûr tuer l’école dans la partie anglophone du Cameroun.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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