« Les nouvelles autorités font du tâtonnement à tous les niveaux dans la gestion des affaires de l’état, en dépit de l’espoir que la plèbe a placé en elles ». Ce sont des propos d’un leader politique en Centrafrique. Il s’appelle Dominique Yandocka.
Pour Dominique, quant à l’opposition politique, elle a démissionné devant ses responsabilités pour laisser la place à l’opposition armée qui se multiplie au jour le jour. S’agissant des partis politiques de la majorité qui étaient censés aider le président de la République à prendre des orientations pouvant amener le pays vers l’avant, ils se taisent curieusement.
Face à cette absence, il est d’avis « qu’ il est de notre devoir patriotique en tant que jeunes de prendre nos responsabilités pour stopper les maux cancérigènes qui minent la République en vue d’offrir au peuple ce qu’il attend depuis fort longtemps, c’est à dire une vie meilleure ».
Par conséquent, explique t-il, « le peuple désabusé ne croit plus à ce système et nous ne voulons pas que nos parents puissent nous léguer une république sans ressources, sans amour, et sans lendemain meilleur pour nos populations. »
« Nous sommes en train d’assister avec le régime actuel à la disparition de l’identité centrafricaine et on refuse d’être associé de près ni de loin à cette manœuvre de liquidation de la patrie », a-t-il déclaré avant d’ajouter que « la politique que les gens font aujourd’hui chez nous, c’est la politique d’enrichissement personnel. Des gens qu’on croyait qu’ils étaient des idoles pour nous par le passé, se retrouvent aujourd’hui être muselés dans un camp et ne pensent qu’à leur poche au détriment des Centrafricains qui attendent d’eux des actions concrètes pour leur permettre de construire leur vie ».
Sur un autre aspect, il indique aussi que « le chômage des jeunes devient de plus en plus le lot quotidien de tous, les tueries ne cessent accroître à l’intérieur du pays, la corruption institutionnalisée, les vrais investisseurs se désintéressent de la Centrafrique, le clanisme persiste et dévient un critère d’ascension sociale, une diplomatie hasardeuse, le tout couronné par une incapacité totale des nouveaux princes à répondre aux attentes du peuple ».
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