Le conflit opposant BGFIBank à la société de Mobile banking e-Doley finance est loin de trouver une issue à l’amiable.
A en croire Jeune Afrique, les échanges entre les deux parties n’ont pas évolué et se sont durcis de plus en plus. Pour avoir «violé» les termes de leur accord de partenariat, la Banque de financement et d’investissements (BGFIBank) pourrait se voir assigner à comparaître devant le tribunal de Libreville et celui du commerce de Paris dans les prochaines semaines.
La société de Mobile banking e-Doley finance continue à réclamer plusieurs dizaines de milliards de Fcfa. La proposition de trouver un accord à l’amiable n’est pas pour l’instant au rendez-vous. Depuis le mois d’avril dernier, BGFIBank est reprochée d’avoir «violé» les termes de l’accord de partenariat avec e-Doley.
Les échanges entre Me Hugues Désiré Boguikouma, avocat d’e-Doley Finance et la partie adverse en l’occurrence la directrice des affaires juridiques, Claude Edembe et Parfaite Mba Obiang, chef de service litiges et incidents de BGFIBank, n’ont visiblement pas été fructueux. Et on se dirigerait plutôt vers un procès.
Il n’y a donc pas un accord à l’amiable comme cela semblait être envisagé à un moment. Le groupe dirigé par Henri Claude Oyima va répondre de ses actes devant le tribunal de Libreville et celui du commerce de Paris. e-Doley finance (solution de mobile banking) reproche à BGFIBank d’avoir exploité sans son accord, «sa technologie brevetée» pour mettre en place en 2015 une solution mobile calquée sur «e-DoleyCash by BGFIBank».
En plus, la start-up gabonaise réclame donc des dizaines de milliards de Francs Cfa à BGFIBank au titre du préjudice qu’elle a subit, et en violation de l’accord qui prévoyait un partage des bénéfices «pour chaque transaction réalisée».
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