Une fois encore face à l’incurie et la quasi-démission des principaux responsables, c’est le Directeur de cabinet du président de la République qui s’active afin de sauver les populations du chaos et dans le cas présent c’est de la santé des habitants des communes de Libreville, Akanda et Owendo qu’il s’agit.
Depuis quelques mois, la capitale gabonaise et les deux communes qui la jouxtent croulent et croupissent sous des Everest d’immondices et de déchets. Au-delà de l’aspect esthétique que nous souhaitons pour nos cités. Nous savons aussi que ces amoncellements de détritus en tout genre sont un berceau prolifique pour toutes sortes d’affections cutanées et respiratoires pour ne citer que celles-là.
Nous ne voulons pas ici jeter la pierre au ministère de l’intérieur mais nous dénonçons avec la plus féroce énergie l’édile de Libreville et ses collègues d’Owendo et d’Akanda. Ce jeu de gogo avec les sociétés qui ont en charge les voiries et la salubrité de nos villes démontre à la face de tous, leur incapacité à gouverner, car cette lapalissade qui affirme que gouverner c’est prévoir fini de les disqualifier.
On voudra nous parler de budget et crédit. C’est couru d’avance, l’incompétence et le manque de vision s’abritent toujours sous ce fallacieux prétexte qu’est l’argent. À quoi servent ces grandes messes que sont les conseils municipaux. Une fois partagé les confortables perdiems si des prévisions budgétaires étaient envisagées et des perspectives anticipatives arrêtées. Sans nul doute que nos cités seraient plus reluisantes.
Voyant que le pic de l’acceptable avait largement été dépassé. Le directeur de cabinet du président de la République ne put se résigner face au péril. En étant le rempart contre l’immobilisme et le défaitisme. Il s’impose aux sociétés et décante une situation que l’on nous disait engluée tant les conditions exigées étaient élevées.
Brice Laccruche Alihanga a un credo simple : assurer le triomphe de la politique du président de la République et quotidiennement il démontre que le mieux-être des populations gabonaises mérite de sa part tous les combats. A-t-il aujourd’hui hésité à mettre les pieds dans le cambouis? Le résultat est là patent et éloquent. Dans deux jours le job reprend.