Le Conseil national de la communication doit faire face à une réduction de son budget. Le président de cette structure en charge de réguler le monde des médias et de la communication au Gabon parle d’une baisse de 70% du budget au cours des quatre dernières années.
Apportant des explications claires sur les revendications de certains agents, Jean-François Ndongou est d’avis que la réduction des dépenses est incontournable comme dans la plupart des institutions étatiques. Et les actions prioritaires du Conseil national de la Communication (CNC) doivent être identifiées avant chaque dépense.
Pour Jean-François Ndongou, un certain nombre de missions du CNC doivent être suspendus et laisser place à ce qui est plus important. Le but poursuivi est de revenir à l’orthodoxie financière. Le président du CNC estime que les séminaires, les stages et les formations sont non prioritaires pour le moment.
En ce qui concerne le paiement de primes réclamé par certains agents, Jean-François Ndongou affirme que cela n’a aucun fondement juridique. Ce genre de dépenses ne fait plus partie ainsi des priorités dans un contexte marqué par la nécessité d’une meilleure maîtrise des dépenses de l’Etat. « Avons-nous des ressources suffisantes pour soutenir cette distribution des primes ? Pour quel rendement ? Il faut donc revoir tout ça et surtout ceux qui peuvent effectivement les mériter », s’est interrogé Jean-François Ndongou.
En charge de réguler le monde des médias et de la communication au Gabon, il soutient que les primes « qui ne sont pas assises sur une base juridique, sont des pratiques instaurées, mais qu’il va falloir revoir pour s’ajuster par rapport au niveau du budget actuel. Jean-François Ndongou croit savoir que la situation actuelle du CNC ne pourra se régler sans une meilleure gestion des dépenses.
Du reste, il affirme que la fourniture de journaux fait partie des priorités. « Il va falloir régler les arriérés vis-à-vis de la Sogapresse car ce sont des dépenses urgentes. C’est le contexte qui l’exige », a-t-il déclaré.