La Présidence gabonaise a réagi à la disparition de 353 conteneurs de kevazingo au port d’Owendo. Elle promet la sanction des auteurs.
La Présidence gabonaise promet d’être dure contre les auteurs de la disparition de 353 conteneurs sur 392 placés sous main de justice.
Cette fermeté se manifestera d’abord sur le plan judiciaire. En effet, dans une déclaration ce 13 mai 2019, le porte-parole de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a révélé que le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a demandé « aux institutions compétentes que la lumière, toute la lumière, soit faite à ce sujet ».
Jugeant cette affaire d’une « extrême gravité », le locataire du palais du bord de mer a suggéré à la Justice gabonaise que cette disparition mérite « la plus grande sévérité ». Précisant que l’appareil judiciaire doit agir en toute indépendance, il a souhaité qu’il n’y ait pas de complaisance.
« Il ne doit y avoir ni faiblesse, ni impunité, ni passe-droit quel que soit le rang des personnes concernées, des individus impliqués », a martelé Ike Ngouoni Aila Oyouomi.
Ensuite, sur le plan politique et administratif, le président gabonais a promis de sévir. « Si des responsables quels qu’ils soient, où qu’ils soient, ont failli, ils seront durement sanctionnés. (…) Notre main ne tremblera pas. La corruption n’a pas sa place au Gabon », a assuré le porte-parole de la Présidence de la République gabonaise.
Pour rappel, le 30 avril 2019, 353 conteneurs sur 392 contenant du kevazingo, une espèce de bois protégée, ont disparu du port d’Owendo. Des organisations de la société civile ont réclamé à titre conservatoire, le limogeage des autorités politiques et administratives concernées par cette affaire.