Gabon : Oui à la Task Force, il y avait urgence

Brice Laccruche Alihanga lance Task ForceBrice Laccruche Alihanga
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Il est des reproches dont on se passerait bien. De mêmes que  toutes ces récriminations des adeptes de l’immobilisme. Quand on arrive à trouver dérangeant l’hyper-activisme de Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du président de la République.

Cela traduit deux choses. D’abord la sclérose intellectuelle qui obstrue les esprits atrophiés qui ne peuvent ambitionner d’un Gabon excellent, généreux et au rendez-vous de l’histoire.

L’implication personnelle dont il fait montre dans tous les domaines porte un nom : le patriotisme. On aurait voulu qu’il reste à bailler aux corneilles et à se tourner les pouces sous les ors et les lambris du palais.

Étant un homme d’action dont la motivation est de se donner sans compter pour que le pays chaque jour soit un peu plus reluisant. Ses détracteurs le veulent insensible et indifférent au sort du Gabon et des gabonais. Le voir si concerné et pénétré par le destin d’un pays si riche que nombre de prédateurs laissent couler à vau l’eau. Malgré son jeune âge, il a pris le  pari de se poser en rempart pour que l’action publique dans sa globalité n’ait qu’un but et un seul : la recherche du bien commun.

Cet atelier sur les finances publiques, baptisé Task Force et lancé le 17 mai au Cap, n’est pas une sorte de curie d’experts qui viendraient se tailler bavette entre eux et en lorgnant avec insistance du côté des perdiems et des honoraires comme à  l’accoutumée. Ici, le directeur de cabinet trace une perspective dans laquelle l’ambition devrait déboucher sur du concret. Maîtriser les comptes publics afin de relancer l’économie et être plus efficace en matière sociale dans l’intérêt de l’ensemble des Gabonais.

C’est  une invite à plus d’émulation et  à plus de responsabilité. Avoir  la lucidité de regarder dans les yeux l’état des finances du pays. Ne pas se contenter d’un diagnostic à la va vite mais prendre à bras le corps les maux et les causes pour apporter les correctifs et redresser les courbes qui finiraient sur un présent amélioré et permettraient  d’envisager un avenir des plus lumineux  pour notre pays. On pourrait par-delà  créer  un credo qui reposerait sur la croissance et dont le tryptique ferait en sorte que cette  croissance soit véritable, équitable et durable pour le plus grand bonheur de tous.

En évoquant et même en affirmant des principes forts qui recommandent que l’action publique doit toujours viser le mieux rendu et la performance. En soulignant avec fermeté et détermination que le respect des engagements pris est intangible. Rappeler à bon escient que pour le développement dans tous ses aspects, placer l’homme au centre de son objectif est un impératif et plus que ça une exigence  absolue.

En  fait pour Brice Laccruche Alihanga, son poste de directeur de cabinet du président de la République le place sur un mirador avec une vue panoramique sur ce qui se fait. Il se refuse à ressasser les échecs et les faillites passés. La cause étant grande et noble. Il s’autorise toutes les audaces.

Anticipation et accélération des méthodes et des processus.  Il se pose en vigie. Il est le hussard du président pour que triomphe la vision et le projet proposé aux gabonaises et gabonais et qui a  recueilli leur assentiment.

Tant de fois le pays a frôlé le pire. Face à l’urgence il fallait une force d’intervention rapide et efficace. Brice Laccruche Alihanga l’incarne et c’est tant mieux.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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