La ministre de la santé, Dénise Mekam’ne Edzidzie a rappelé aux sages femmes du pays la décision du chef de l’État le 30 janvier à Libreville.
Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2017, le président Ali Bongo Ondimba avait annoncé que l’accouchement, l’hospitalisation et la prise en charge des nouveaux-nés dans les structures hospitalières publiques sont désormais gratuits.
De même qu’au cours de la cérémonie des vœux de nouvel an, le chef de l’État est revenu sur cette mesure avec insistance. La répétition étant la mère des sciences, la ministre d’État en charge de la santé, Denise Mekam’ne Edzidzie, a réuni autour d’elle mardi dernier, les membres de l’association des sages-femmes du Gabon pour leur rappeler la consigne présidentielle.
Dès-lors, Denise Mekam’ne Edzidzie invite les sages-femmes ainsi que tous les acteurs intervenants dans l’accouchement de sensibiliser davantage leurs consœurs et confrères afin que la mesure présidentielle soit strictement respectée sur tout l’étendu du territoire.
L’occasion a permis à la ministre de la santé de dire à ces sages-femmes à quoi elles s’exposaient si jamais certaines ou toutes venaient à violer la décision du président de la République.
Il faut souligner que la décision du chef de l’État a été hautement saluée par les populations, surtout les couches vulnérables.
Car, on a encore en mémoire de nombreuses séquestrations de mamans dans les hôpitaux pour défaut de paiement des soins d’accouchements. Un spectacle désolant où aucune pitié n’est souvent manifestée à l’égard même du nouveau-né. Le cauchemar est donc terminé.