On l’aime ou on ne l’aime pas. Il s’agit bien de Jean-Marie Le Pen. L’homme est connu pour son franc-parler. Il ne mâche pas ses mots, lorsqu’il s’agit de dire la vérité.
Jean-Marie le Pen dénonce toujours la tonalité raciste. Une limite allègrement franchie dans le dernier numéro de l’émission présentée par son assistante Marie d’Herbais, qui a suivi « son président d’honneur » dans l’exil. «Pas un jour ne passe sans qu’un enseignant ne soit agressé, de l’école primaire en passant par le collège jusqu’au lycée, quelle est la raison de cette débâcle ? », lance Marie d’Herbais.
Pour sa part, Jean-Marie Le Pen dit qu’ « il y a beaucoup de raisons ». « L’une d’entre elle tient à l’attitude laxiste et complaisante du corps enseignant. L’enseignement public, et par contagion, peut-être un peu le privé, est profondément marxisé, ou peut-être même pire encore anarchisé ».
Jean-Marie Le Pen, dans la lignée des saillies ethno-différencialistes dont il a le secret. « Un enfant qui ne suit pas la classe, l’enseignement, il s’ennuie. Quand il s’ennuie, il s’amuse et se détend, ou s’exprime par des violences, et nous allons donc voir s’aggraver ces violences », juge encore le père de Marine Le Pen, qui n’hésite pas à voir là un début de « désintégration du système » scolaire.
«Système qui ne peut reposer que sur l’ordre, sur l’autorité, sur la hiérarchie, sur des valeurs que l’enseignement français a niées pendant des décennies ».