L’interdiction le 23 août dernier de la diffusion de France 2 durant 12 mois au Gabon est diversement commentée par certains médias et sur les réseaux sociaux. Ce qui a amené les autorités à réagir.
Le ministre gabonais de la Communication affirme qu’il n’y a pas de différend entre le Gabon et la France. Guy-Bertrand Mapangou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, exprime son étonnement devant cette confusion tendancieusement entretenue.
« Le Gouvernement exprime son étonnement devant la confusion de vouloir faire croire qu’il y aurait un différend entre les gouvernements gabonais et français. Il n’en est rien », a précisé Guy-Bertrand Mapangou dans une déclaration lue à son cabinet de travail. Au nom du gouvernement gabonais, il a rassuré les peuples gabonais et français de l’excellence de ses relations avec le gouvernement français et de sa volonté de préserver les liens séculiers et historiques qui unissent les deux pays.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé que la décision de suspendre France 2 pendant un an de tous les bouquets au Gabon a été prise par la Haute autorité de la communication (HAC). Ce, à la suite de la rediffusion par cette chaîne d’un documentaire sur le Gabon que l’institution de régulation de la communication estime être subversif. La HAC a justifié la décision de retirer immédiatement des bouquets des télévisions satellitaires la chaîne française au motif que le document porte atteinte aux institutions de la République et à la dignité d’autrui. Selon la HAC, il est de nature à troubler l’ordre public.
Du reste, le gouvernement gabonais met en garde les auteurs de ces manipulations dont l’objectif est de porter atteinte aux relations entre le Gabon et la France, de manière à nuire aux intérêts du Gabon et à anéantir les efforts inlassables déployés par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba et son Gouvernement pour le bien-être du peuple Gabonais.