Nigeria : Eni et Shell soupçonnées de corruption lors de l’attribution d’un contrat pour un bloc offshore

Eni et ShellEni et Shell
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Quinze personnes physiques et morales sont soupçonnées de corruption lors de l’attribution d’un contrat pour un bloc offshore au Nigeria. Parmi eux figurent: Eni, Shell, l’actuel patron d’Eni Claudio Descalzi, son prédécesseur Paolo Scaroni, d’autres dirigeants et cadres des deux groupes pétroliers, ainsi que l’ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete.

En attendant l’arrêt de la Cour italienne de cassation qui doit se prononcer le 12 juin prochain sur un recours déposé par Shell au sujet de la régularité d’une décision concernant les prévenus du groupe, le tribunal de Milan, dans le nord de l’Italie, a renvoyé au 20 juin prochain le procès des compagnies pétrolières Eni et Shell. Une audience consacrée à la constitution des parties civiles.

La justice soupçonne le versement de pots-de-vin lors de l’attribution en 2011, pour 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros), d’une licence pour l’exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245, au groupe italien Eni et à son homologue anglo-néerlandais Shell. Les deux compagnies Eni, (jugé aussi à Milan dans un autre procès pour corruption en Algérie et visé par une enquête similaire au Congo) et Shell contestent fermement toute corruption.

Initialement prévu pour débuter le 5 mars dernier, le procès de la compagnie pétrolière et gazière italienne Eni et Shell avait été transféré à une autre section pénale, moins surchargée.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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