Au Tchad, l’opposition ne semble pas être d’accord avec le pouvoir. En conséquence, elle a pris la décision de boycotter simplement cette nouvelle constitution qui, de leur avis, ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique.
« Je trouve que c’est normal. Nous sommes à un virage décisif de l’histoire de notre pays. Nous voulons mettre en place une IVe République. C’est un changement. Un changement, ce n’est pas tout le monde qui opte pour le changement », a soutenu le député de la majorité, Djidengar Ndjendi Bassa.
De son côté, le chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, pense le contraire. Il ne partage pas du tout l’avis de son collègue du pouvoir. « Nous connaissons très bien la machine infernale qui a été lancée contre nous et contre la population tchadienne. Déby veut les pleins pouvoirs. Il ne se satisfait pas de ce qu’il a obtenu jusqu’ici. Il a une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, il fera ce qu’il voudra. Nous allons faire de la figuration. Et je peux vous assurer qu’en la matière, il n’y a pas de chaise vide parce que si la chaise était vide, on n’aurait pas parlé de nous », dit-il.
Pour le parlementaire tchadien, « c’est parce que justement on a posé un acte majeur que la population approuve, que nous avons décidé de ne pas aller à l’Assemblée nationale pendant les deux prochaines semaines où ces questions vont être débattues ».
En tout état de cause, c’est le 30 de ce mois que ce projet sera validé au parlement. La bagarre ne fait que commencer, qui vivra verra !
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