Les ouvriers agricoles des plantations d’Olam rubber et d’Olam palm Gabon s’élèvent de temps en temps, pour réclamer une meilleure prise en compte de leur statut. Des conditions de travail difficiles au traitement salarial, en passant par la sécurité sociale.
Pour la Direction des ressources humaines, cette attitude résulte de l’approximative maîtrise des réalités de la nouvelle économie agricole implémentée par Olam au Gabon. La société rappelle qu’elle applique parfaitement les normes en matière de travail en vigueur au Gabon.
« En plus du respect du salaire minimum en vigueur qui est de 150 000 FCFA, que nous appliquons, tous les travailleurs de nos plantations ont droit à une immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale(CNAMGS)« , rappelle-t-on du côté de la Direction.
Et de préciser que la mise en place d’un plan de carrière pour encadrer ses travailleurs dans les différentes catégories socioprofessionnelles est effective. Même si, fait-on remarquer, certaines incongruites auquelles l’on s’attèle à remédier sont le fait de certains prestataires.
Toutefois, beaucoup ne se font pas d’illusion sur les sacrifices consentis en pareille entreprise. Et Olam Gabon peut se vanter d’avoir contribué à réduire considérablement le taux de chomage dans les localités où l’entreprise s’est installée.
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Les chiffres plaident en sa faveur. Olam Gabon se veut désormais le plus grand employeur du secteur privé du pays avec plus de 15 000 postes, et avec d’importantes possibilités dans le secteur agricole où l’on recense plus de 9 000 Gabonais.
La société revendique également près de 64 000 hectares de palmiers à huile et 11 000 hectares d’hévéas et des investissements estimés à environ 486 milliards de FCFA, dont près de 370 milliards de FCFA pour le palmier à huile et 116 milliards de FCFA pour l’hévéa-culture.
