Le nouveau directeur général-pays du Groupe Bolloré au Tchad, Ahmat Abdelkerim, a été invité à faciliter l’implémentation, aux côtés des autorités tchadiennes, du projet d’extension du chemin de fer appelé à relier Ngaoundéré (Cameroun) à la capitale de son pays, N’Djamena.
Installé dans ses nouvelles fonctions mercredi, ce diplômé des Hautes écoles de management au Maroc devra, au rang des priorités, non seulement renforcer la présence de la marque Bolloré Transport & Logistics au Tchad, mais aussi assurer le développement du port sec de Nguéli.
S’agissant spécifiquement du projet de voie ferrée Ngaoundéré-N’Djamena, envisagé sur une distance de 684 kilomètres pour un coût évalué à 1400 FCFA, l’idée fut émise pour la première fois en février 2013 à l’issue de la visite au Cameroun du président tchadien, Idriss Deby itno. Deux années plus tard, et selon les autorités camerounaises, la Banque africaine de développement (BAD) avait accepté de rentrer dans le financement des études de faisabilité. Dans le même temps, le Groupe Bolloré, concessionnaire depuis 1999 de la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun (REGIFERCAM), affichait ses intentions de contribuer au financement de cette infrastructure. Depuis lors, les rencontres entre les experts des deux pays sur ce projet commun n’ont pas véritablement permis d’avancées notables.
Pays sans accès à la mer, le Tchad importe une bonne partie de ses marchandises à partir du port camerounais de Douala. Une bonne partie de ces cargaisons, à défaut d’emprunter la route, est acheminée par train à Ngaoundéré avant de faire le reste du trajet par voie terrestre.
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