L’envoyé spécial de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Madagascar continue de baliser le terrain. C’est pour tenter de ramener l’ordre dans ce pays. Une mission qui s’avère difficile. Il va terminer sa tournée aujourd’hui, vendredi. Un jour où les opposants Malgaches comptent envahir les rues pour manifester leur colère.
« Le désir des Malgaches que nous avons vus, c’est de travailler vers la paix, vers la réconciliation. Le consensus est en train de dessiner. » Cette phrase émane de Joaquim Chissano, l’homme chargé de jouer le rôle de médiateur à Madagascar. Il s’est longuement entretenu avec les autorités du pays. D’abord, M. Joaquim a parlé avec le président de la République, le Premier ministre, mais aussi deux ex-présidents, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, des leaders religieux, des membres du Conseil de réconciliation nationale, des chefs d’entreprise. Il a beaucoup essayé pour secourir les Malgaches.
Pour le médiateur de la communauté de développement de l’Afrique australe, toutes les personnes ont affiché leur envie de retrouver la paix. Toutefois, il reconnaît que des problèmes existent et, il refuse d’étaler les nombreux maux du pays.
« Supposons que le président démissionne maintenant, combien de temps nous allons avoir pour organiser des élections. Nous pourrions être dans une situation d’une chaise vide et donc, créer une crise », rajoute t-il dans ses propos. En conséquence, il est d’avis qu’il faut donner la chance au processus de réconciliation. D’après lui, le dialogue est nécessaire à Madagascar.
Aussi, il exhorte les Malgaches à éviter un conflit au-dessus d’un conflit ». M. Joaquim Chissano demande à poursuivre les négociations. Car, il pense que le dialogue est le seul moyen pour sortir ce pays de l’impasse. « Il est temps d’arrêter la haine et les querelles inutiles » , a-t-il déclaré.
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