Un autre pays africain envisage aussi de quitter la Cour pénale internationale (CPI). Il s’agit bien de la Gambie. L’annonce a été faite, mardi, par ministre de l’Information, Sheriff Bojang. Le pays de Yaya Jammeh accuse la juridiction internationale de passer sous silence les « crimes de guerre » des pays occidentaux.
À ce rythme, les rangs de la CPI deviendront encore plus clairsemés. À la suite du Burundi et de l’Afrique du Sud, qui ont récemment claqué la porte, la Gambie a quitté cette juridiction internationale que beaucoup de dirigeants du continent considèrent comme une épée de Damoclès placée au-dessus de la tête des africains.
La nouvelle est tombée depuis hier. Ce qui signifie que la Cour pénale internationale est aujourd’hui devenue, un adversaire. Yaya Jammeh a annoncé la nouvelle hier, par la voix du ministre de l’Information, Sherif Bojang.
L’on se rappelle, Yaya Jammeh a tout le temps dénoncé le comportement des Etats Européens ou américains. « La CPI est devenue un instrument de complot international pour poursuivre et humilier les peuples de couleur, plus précisément les peuples africains et de façon spécifique leurs leaders », a fait comprendre le ministre gambien.
Comment va réagir la cour pénale internationale dans les tout prochains jours ? En tout cas, l’on peut aussi dire sans risque de se tromper que le Président gambien, Yaya Jammeh, avait fortement appuyé la candidature de sa compatriote Fatou Bensouda pour le poste de procureur de la CPI qu’elle occupe.
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