Joshua Osih est député et vice-président du Social democratic front (SDF), premier parti d’opposition. Il évoque avec amertume le déraillement du train au Cameroun.
« Je suis arrivé un quart d’heure après le déraillement du train. La route principale étant coupée entre Yaoundé, où je me trouvais le matin du drame, et Douala. J’ai dû prendre la piste qui longe les rails pour retrouver la route nationale après Eseka », explique le député Joshua.
Selon lui, un automobiliste a signalé l’accident juste avant Eseka. Sur les lieux, les populations couraient dans tous les sens. « La scène était apocalyptique. Les autorités locales coordonnaient tant bien que mal les premiers secours et les blessés étaient évacués à l’arrière de pick-ups vers l’hôpital d’Eseka. C’était incroyablement confus et les survivants étaient profondément choqués », dit-il.
Pour le député Joshua Osih, les autorités locales sont arrivées quelques minutes après l’accident. Eseka étant une petite ville, « les bureaux des autorités ainsi que l’hôpital sont à quelques minutes de la gare et l’essentiel des premiers secours a été effectué par eux avec l’aide des populations, des passants et des survivants. Les unités externes sont en revanche arrivées très tard : les premières ambulances en fin d’après-midi, tandis que les évacuations vers les hôpitaux disposant de plateaux techniques plus adaptés se sont faites en début de soirée », a-t-il laissé entendre.
A l’en croire, son parti réclame justice dans tous les sens. Car, il fait constater une mal gouvernance du régime de Paul Biya. « L’exécutif est fortement impliqué dans cette catastrophe et il est donc disqualifié pour conduire les investigations », se plaint-il.
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