Les instituteurs ivoiriens ont déclenché une grève générale ; elle a débuté la semaine dernière. Compte tenu de cela, la ministre de l’éducation nationale, Kandia Camara Kamissoko, tente de convaincre ces enseignants qui ruminent leur colère.
Les enseignants ivoiriens sont animés d’une colère noire. Depuis la semaine dernière, ils manifestent leur mécontentement pour réclamer justice. Ces enseignants demandent une satisfaction totale, parce qu’ils travaillent dans des conditions misérables.
Parmi leurs revendications, on note le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite, la bonification du point d’indice salarial et le payement du stock des arriérés.
Pour parer à toute éventualité menaçante, des guides religieux, des chefs traditionnels, des syndicats, des fondateurs d’écoles privées et des associations de parents d’élèves, ont rencontré hier, les acteurs de l’éducation. C’est pour décanter la situation qui perdure. La rencontre a eu lieu, à la suite de réunions infructueuses entre la ministre Kandia Camara et l’intersyndicale de l’enseignement primaire et préscolaire.
Pour la ministre Kandia Camara Kamissoko, « Si la grève continue, le gouvernement fermera les écoles et les salaires des enseignants seront suspendus ». Elle a fait comprendre que « les acteurs de l’éducation ne doivent pas transposer les contraintes en problèmes politiques ici.
« Agissons ensemble pour sauver l’école », dit-elle. Selon la ministre, il s’agit d’une attitude de déstabilisation du pouvoir en place. « Si on ferme l’école aucun enseignant n’aura un salaire : on est payé parce qu’on travaille », poursuit-elle. Si on ne travaille pas, on n’a pas de salaire », indique Madame Camara. En tout état de cause, les enseignants ivoiriens plaident pour sauver l’école ivoirienne.
Aux dernières nouvelles, les enseignants ont décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève. Les syndicats invitent les enseignants à reprendre les cours ce lundi 14 novembre 2016. Selon eux, un cadre de discussion avec le gouvernement a été mis en place. Il va examiner toutes les questions inscrites dans le préavis de grève.
Malgré cette reprise des cours, il faut noter que l’école en Côte d’Ivoire demeure une eau trouble. On reprend les cours pour refaire le même circuit. Etant donné que les solutions proposées par des gouvernements qui se sont succédé n’ont été que transitoires.
Espérons que le dialogue qui vient d’être engagé va aboutir à une solution durable.
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