Au Soudant du Sud, les problèmes sont nombreux. Des experts de l’ONU constatent sur le terrain, une augmentation marquée souvent par des tensions.
Kenneth Scott est l’un des experts qui a participé à la mission de l’ONU au Soudan du Sud. Il lance aujourd’hui un cri d’alarme.
« Nous avons constaté une augmentation marquée par des tensions ethniques et des violences au Soudan du Sud. A l’exception peut-être de quelques représentants du gouvernement, tout le monde dans le pays s’accorde sur un point, surtout parmi la population et parmi les victimes : c’est que les choses, en quelques mois, ont largement empiré », indique Kenneth Scott.
C’est un expert qui se trouve présentement au Soudan du Sud. Il est parti en mission au nom de l’ONU. Il a fait savoir qu’aujourd’hui « qu’il y a plus de problèmes ethniques, et ces problèmes ont gagné des parties du pays ». Compte tenu de tout cela, il lance un cri d’alerte pour interpeller qui de droit.
Pour Kennet Scott, « c’est pire dans le sens où les violences fondées sur des critères ethniques se sont généralisées ». Selon lui, les quatre principaux groupes ethniques du pays, à savoir les Dinkas, les Nuers, les Shilluks et les Equatoriens soudanais, sont tous concernés aujourd’hui. Auparavant, les conflits ethniques
opposaient essentiellement les Dinkas et les Nuers.
« Mais malheureusement, aujourd’hui, les violences ethniques ont gagné de nouvelles parties du pays et de nouvelles communautés. Donc ces conflits s’étendent, et ils sont de plus en plus violents » a-t-il ajouté dans ses propos. Aujourd’hui, la balle est dans le camp de la communauté internationale; elle doit passer à l’acte.
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