Sommet France-Afrique : Absence de Paul Biya et Alassane Ouattara

Trente-cinq chefs d’Etat et de gouvernement étaient présents, au sommet France-Afrique. Il s’est tenu à Bamako, la capitale du Mali. Cependant, on a noté l’absence du président ivoirien Alassane Ouattara et du Cameroun, Paul Biya.

L’on peut deviner aisément sans risque de se tromper que l’absence du président ivoirien, Alassane Ouattara, peut s’expliquer par la crise militaire qui sévit dans son pays. Omar El Béchir n’est pas là. Lui, il est sous menace de la CPI. Yahya Jammeh, président perdant de la Gambie n’a pas été invité à cette rencontre. Contrairement, au président élu, Adama Barrow, qui est venu au Mali avec la délégation de la CEDEAO. Le président du Cameroun, Paul Biya, n’a pas fait le déplacement. On en saura davantage dans les prochaines heures.

Le congolais Joseph Kabila, qui ne s’entend pas avec Hollande, est resté chez lui. Il s’est maintenu au pouvoir à la fin de son mandat. Il fallait l’intervention de l’église catholique pour qu’une solution soit trouvée. La crise était déjà grandissante avec des morts.

En tout cas, la coopération militaire franco-africaine est d’ailleurs l’un des thèmes du huis clos « paix et sécurité ». Une coopération qui ne s’arrête pas aux pays francophones. Le Nigeria est aussi impliqué, surtout avec la menace de Boko Haram. Il faudra aussi signaler que le Congolais Denis Sassou-Nguesso et le Gabonais Ali Bongo Ondimba, n’auraient sans doute pas fait le déplacement à la seule invitation française. Ils sont en froid avec Paris. Quand bien même, ils ont d’excellentes relations avec le président malien IBK. Panafricaniste, Ali Bongo Ondimba ne pouvait pas rater ce sommet.

S’agissant de l’élection à la commission de l’UA, elle avait donc été reportée au tout prochain sommet des 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba. La liste des candidatures avait été rouverte. Trois personnalités entreront en lice. Il s’agit bien du diplomate sénégalais, Abdoulaye Bathily, la ministre des Affaires étrangères kényane, Amina Mohamed, ainsi que son homologue tchadien Moussa Faki.

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