Au Royaume-Uni, l’ex-femme de Charles Taylor, ancien président du Liberia, est dans de sales draps. Elle vit une situation pénible. L’ex-dame de Charles Taylor est rattrapée par le passé. Elle était convoquée à la barre samedi.
Agnes Reeves Taylor a également été inculpée, le vendredi 2 juin, pour des faits présumés de torture commis pendant la guerre civile au Liberia. Elle devrait s’expliquer son cas hier, samedi 03 juin 2017. Le procès est prévu devant un tribunal britannique.
L’ex-dame de Charles Taylor ne sait plus quel chemin emprunter à cause de cette situation dramatique qu’elle aura du mal à expliquer. L’histoire ne ment jamais. Les faits sont sacrés. C’est pourquoi, cette dame a été douloureusement rattrapée par son passé. La justice ouvre le feu sur elle. Sans nul doute, elle ne s’attendait pas à une telle situation.
Les faits remontent de cinq ans après la condamnation de son ex-époux, Charles Taylor, à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre durant le conflit en Sierra Leone. Les confrères de la RFI n’ont pas manqué samedi d’en faire un bref rappel ; ils ont ouvert un large dossier sur le cas de l’ex-dame de Charles Taylor. On soupçonne cette dame de crimes et de torture.
On l’a aussi fait savoir qu’elle a pleinement participé à la première guerre civile au Liberia. C’était de 1989 à 1991. Des dates qui sont gravées dans la mémoire des populations du Liberia. Son mari Charles Taylor en est le principal responsable. Car, il avait amené le Liberia dans le chaos total. Des personnes ont perdu leur vie.
De toutes ses questions, Agnes Reeves Taylor doit livrer des réponses claires pour convaincre le juge britannique. En tout cas, elle a été arrêtée, jeudi, à son domicile, à Dagenham, dans la banlieue-Est de Londres. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
