Le président du Nigéria, Muhammadu Buhari, brise le silence. Il s’est prononcé sur la situation en Birmanie. Il a fait comprendre que la communauté internationale ne doit pas se taire.
« Nous approuvons pleinement l’appel du secrétaire général sur le gouvernement du Myanmar pour arrêter le nettoyage ethnique en cours et assurer le retour en toute sécurité des Rohingya déplacés dans leurs foyers en toute sécurité et dignité« , a soutenu Buhari qui, d’ailleurs revient d’une maladie.
Il compare la situation dans la province de Rakhine du Myanmar en Birmanie aux massacres en Bosnie en 1995 et au Rwanda en 1994. Compte tenu de tout cela, il est d’avis que “ la communauté internationale ne peut pas garder le silence« . M. Buhari a fait aussi constater la fuite de nombreuses personnes. Il remarque ainsi la marque d’un « programme de dépeuplement brutal soutenu par l’État ».
Abondant dans le même sens, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également exhorté le Myanmar à mettre fin à sa campagne militaire.
