La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) doit environ trois milliards de francs CFA au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Dr Adrien Mougougou l’a fait savoir samedi 28 octobre dernier au terme de l’assemblée générale du Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SMFG).
Pour le leader syndical, les hôpitaux publics rencontrent des difficultés énormes dans leur gestion à cause de cette facture comme dette prestations qui ne permet plus aux hôpitaux, à l’instar du CHUL, de mieux fonctionner. Le non-règlement de cette dette vis-à-vis du CHUL a de lourdes conséquences, particulièrement dans la prise en charge des patients internés.
Depuis près de deux ans, les fournisseurs ont du mal à être payés. Les malades sont nourris à la sardine et aux boules de pain. « Nous n’arrivons même plus à assurer un minimum de soins normaux aux patients. Quelles que soient les urgences, nous sommes contraints de tout prescrire. C’est inadmissible pour un hôpital public», a-t-il regretté.
Tenant pour responsable la CNAMGS, le président du SMFG indique que l’Etat participe au fonctionnement de l’hôpital public d’autant plus que les frais des soins offerts aux patients sont payés par elle. Or, depuis des mois, cette structure ne paie plus rien. Il nous revient que la dette de la CNAMGS vis-à-vis du CHUL, qui est le plus grand hôpital, est presque de l’ordre de trois milliards de francs CFA», a révélé à Libreville, le
Tout en assurant que le fonctionnement général de l’hôpital public est actuellement dégradé, le SMFG se dit préoccupé et fait des propositions au gouvernement pour permettre à la CNAMGS de régler ses créances vis-à-vis des hôpitaux publics. A savoir : Mettre dans les comptes de la CNAMGS l’argent prélevé aux fonctionnaires ainsi que celui prélevé chez les structures privées, relatif au soutien des Gabonais économiquement faibles. Il s’agit d’empêcher de tuer l’hôpital public.
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