Une convention a été signée à Yaoundé entre le ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Louis Paul Motaze et l’Union des exploitants de palmier à huile du Cameroun ( Unexpalm).
Pour alimenter son marché intérieur, le Cameroun doit produire en moyenne 360.000 tonnes d’huile de palme brut par an. Seulement, le pays fait actuellement face à un déficit de 130.000 tonnes d’huile de palme et est obligé d’importer.
Pour le mois de février 2018, le Cameroun a été obligé d’importer 2000 tonnes d’huile palme pour répondre à la demande. Pour augmenter la production d’huile de palme brut et mettre fin aux importations, le gouvernement Camerounais, à travers le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), a accordé un appui financier aux exploitants de palmier à huile mercredi dernier.
Ces derniers regroupés au sein de l’Union des exploitants de palmier à huile du Cameroun (Unexpalm) à travers une convention signée avec le Minepat bénéficient d’une enveloppe de 3,6 milliards de Fcfa. La convention qui s’étend sur huit ans rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la fertilisation de la palmeraie villageoise (PAFPV).
Cet argent va permettre aux producteurs camerounais d’acquérir des intrants, des engrais, mais aussi d’augmenter la capacité de production d’huile de palme. A cet effet, le gouvernement prévoit l’acquisition de 9000 tonnes d’engrais sur une durée de trois ans pour un coût de 400.000 FCFA la tonne d’engrais.