Situé près de la ville de Nakuru, à environ 160 km au nord de Nairobi, le barrage de Solai, a cédé et ses eaux ont balayé les modestes habitations de cette zone rurale. La rupture de ce barrage dans le centre du Kenya mercredi soir a fait au moins 32 victimes, emportées dans leur sommeil par les eaux boueuses et tumultueuses de la retenue d’eau.
Selon le responsable policier régional, c’est une catastrophe car la plupart des habitants étaient endormis quand la tragédie s’est produite et leurs maisons ont été emportées par les eaux. Gideon Kibunjah, a révisé à la hausse un premier bilan de 20 morts étant donné que les recherches et secours se poursuivent et de nouveaux cadavres ont été découverts. Le bilan est désormais de 32 morts. Au moins 36 personnes ont par ailleurs été admises dans des établissements médicaux de la région.
Toute la nuit, les services de secours, Croix-Rouge kényane en tête, ont été à pied d’œuvre pour mettre à l’abri les rescapés et récupérer les victimes. Les équipes de secours ont couvert jeudi en fin de matinée la moitié de la zone affectée par la rupture du barrage qui est utilisé pour l’irrigation des fermes environnantes et entouré d’habitations de fortune d’ouvriers agricoles employés dans ces exploitations. Selon un dernier bilan du gouvernement kényan rendu public mercredi, il y a eu au moins 132 morts, auquel s’ajoutent les victimes de la catastrophe du barrage de Solai
La Croix-Rouge kényane a récemment lancé un appel aux dons de 5 millions de dollars US pour venir en aide aux sinistrés dans 32 des 47 comtés du pays. Les inondations ont emporté des ponts et des maisons. Dans plusieurs régions, l’armée a hélitreuillé les habitants pris au piège dans leurs maisons submergées.
